L’infarctus rénal : étude rétrospective à propos de 49 cas au CHU de Toulouse (France) - 17/09/14
Résumé |
Introduction |
Le but de cette étude est d’identifier les principales étiologies cardiaque et rénale de l’infarctus rénal.
Patients et méthodes |
C’est une étude rétrospective (1999 à 2012) au département de Néphrologie de Toulouse. Tous les cas d’infarctus sur rein natif ont été inclus.
Résultats |
Nous avons recensé 49 cas d’infarctus rénal (âge moyen : 53,2ans). On note 3 facteurs de risque principaux : tabagisme (35 %), HTA (28,5 %) et autres terrains vasculaires (26,5 %). La douleur abdominale de type colique néphrétique est la plus fréquente (71,4 %). Le DFG est inférieur à 60mL/min dans 50 % des cas. L’angioscanner est l’examen le plus utilisé (90 %) et l’atteinte rénale est unilatérale dans 87,5 %. Une étiologie rénale a été trouvée dans 33 % (n=16) : 8 dissections de l’artère rénale, 5 fibrodysplasies et 3 sténoses de l’artère rénale. La cardiopathie emboligène représente 24 % et la plus fréquente est la fibrillation auriculaire.
Discussion |
Dans la série de Bourgault, les étiologies d’origine rénale sont comparables aux nôtres (30,8 % vs 33 %) [1 ], alors que les causes cardiaques emboliques sont plus importantes dans la série de Lee et représentent 61,3 % contre 24 % dans notre série [2 ].
Conclusion |
L’infarctus rénal est une pathologie rare, de diagnostic souvent difficile et tardif. Le diagnostic étiologique repose sur la recherche des facteurs de risque pour l’anamnèse et surtout l’angioscanner pour les examens complémentaires.
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Vol 10 - N° 5
P. 352-353 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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